Après le set enflammé d’Afrojack qui nous aura impressionné tant par sa puissance que sa qualité, ce fut au tour du très célèbre duo Yellow Claw de montrer, à l’Electrobeach Festival, de quoi les Néerlandais sont capables. Il est donc 1h du matin quand Jim Aasgier et Nizzle, vêtus d’orange et de noir, font leur apparition sur fond du logo Yellow Claw pour effectuer le closing de cette édition 2017. La foule crie à en perdre la voix : c’est parti pour une heure de mix totalement monstrueux.
Assurément, ils ne sont pas là pour plaisanter. Opening avec leur track Untouchable, puis quelques enchaînements à base de Propaganda de DJ Snake, de Chargé de Kaaris (remixé par Boombox Cartel, cette fois-ci !) ou encore d’Old Days. Les pogos s’enchaînent à quasiment chaque drop mais, n’étant pas assez puissants aux goûts des artistes, ont été bien élargis à leur demande. « Faire le plus gros ‘mosh pit’ possible », telle était la chose demandée ! Une partie de la foule s’élance alors, venant s’entrechoquer avec les festivaliers d’en face dans une effusion de violence. Un vrai régal.
Malheureusement, ce n’est pas ce set enflammé ou encore la venue de Mike Cervello sur scène qui aura fait rester les fêtards : en effet, une bonne partie est clairement partie au milieu du show sans raison apparente et une autre restée pour la clôture de l’Electrobeach. Malheureusement pour ces derniers, aucun feu d’artifice ne fut tiré, engendrant mécontentement et déception.
Si il y avait bien un set à ne pas manquer à l’Electrobeach Festival, c’était bien celui de Yellow Claw… 💥💥
📽 ➡ Jeremie LevyponPublié par EDM France sur mardi 18 juillet 2017
Le final aura été tout de même été particulièrement puissant avec des tracks tels qu’Ocho Cinco ou encore Till It Hurts, remixé par LNY TNZ. Vous visualisez bien la petite guerre engendrée ? C’est à 2h que les dernières paroles émanant de la Main Stage retentirent, sonnant ici le glas de ce festival qui aura, comme à son habitude, rempli nos corps d’ondes indélébiles et de souvenirs plus mémorables les uns que les autres. Les semelles usées et le corps fatigué, il est temps de rentrer.
On pense à la route du retour, à retourner au travail et quitter ses amis pour partir sur la routine habituelle. L’ambiance est morose. Merci l’EMF 2017 pour ces moments vécus, même si ce lundi était particulièrement difficile… À l’année prochaine !