Depuis plus de cinq ans déjà, Mercer nous envie avec ses productions trap transcendantes qu’il expatrie aux quatre coins du globe. Un style inimitable et bardé de French Touch qui ne nous laisse pas insensibles : on reconnait d’ailleurs dès l’instruction des premières notes la signature d’une musique propre et soignée. C’est dans cette optique que notre frenchie a décidé d’opérer un petit tour en France pour prendre la température locale, en passant par Orléans, puis à l’Atrium de Reims où nous étions ce week-end : autant vous dire que franchement, Mercer a gravé son nom dans les murs du club pour les cinq prochaines décennies.
Place au warmup idéalement : Tom et ses acolytes résidents de l’Atrium font place à un travail d’introduction considérable pour préparer ce qui s’annonce comme une véritable tornade en direction des clubbers. Une ambiance dingue et une salle prête à exploser est offerte à Mercer qui pour la seconde fois se présente aux platines de l’Atrium. En effet, ce n’est pas un coup d’essai pour le DJ qui avait fêté le second anniversaire de l’Atrium en compagnie de DJ Snake, il y a de ça trois ans. Tout ça, il ne l’a pas oublié dès son ouverture en adressant une demande particulièrement ordinaire pour son public : un maximum de bordel.
Finalement, notre frenchie aura donc flanché pour une introduction plutôt posée : des classiques tels que Heads Will Roll, du Daft Punk, du Dombresky, bref, tout ce qu’il fallait pour être tranquillou, pépouze. En vérité, c’est une bonne chose que le set ait commencé de cette manière car nous ne sommes pas sûr d’avoir pu tenir si longtemps avec ce qui se profilait. Progressivement donc, Mercer s’est dirigé sur du très, très lourd : ses remixes d’After Life, Propaganda, Welcome To The Jungle ont commencé à mettre l’ambiance à un stade qu’on pourrait définir comme apocalyptique. Pendant une bonne trentaine de minutes, c’est une hard trap lourde et violente qui a littéralement détruit le club.
Heureusement, nous avons eu un petit moment plus soft avant le final avec des titres très old school du style Freed From Desire, Rhythm Of The Night, Show Me Love, Anyway. Puis vient l’heure où, au bout d’une heure trente et avec la fin du set qui se profile, il fallait bien lancer quelque chose qui ait de la pêche. Mercer sait faire et nous a donc envoyé un terrible mash-up de Encore sur fond de StrobeDeadmau5. Monstrueux.
Une belle fin de saison pour l’Atrium que nous avons suivi sur les plus gros événements de cette année avec nos reports sur Oliver Heldens, Yellow Claw ou encore Fedde Le Grand. Merci à eux et à toute l’équipe. Rendez-vous en septembre prochain !