Tranquillement, efficacement, la Dream Nation continue son ascension dans le game des festivals français. À vrai dire, elle n’a désormais plus grand-chose à prouver : après cinq éditions réussies et un univers toujours aussi pertinent, l’heure est bientôt venue de secouer les Docks de Paris une nouvelle fois, toujours sans aucune retenue et avec un sens du rythme détonnant. Si vous vous demandiez ce qui vous attend précisément, nous vous conseillons de jeter un œil (et une oreille) aux lignes ci-dessous.
S’il s’est qualifié longtemps comme after officiel de la Techno Parade, l’événement du Dream Nation n’en a pas vraiment les tenants et aboutissants. Non, pour nous, le festival se place en fait bien au-dessus et c’est pour cela qu’enfin, il s’en dissocie complètement : avec un esprit musical hybride très représentatif de la vie underground parisienne, ce trio de fêtes cette fois-ci programmé du 20 au 22 septembre séduit, chaque année, une belle dizaine de milliers de personnes avides de taper du pied. Après avoir ramené des figures comme Angersifst, Flux Pavilion, Pendulum, Ace Ventura ou encore Miss K8, cette sixième édition comportera, elle aussi, des icônes qui risquent de faire pencher la balance en sa faveur.
Pour la petite histoire, il parait important de souligner que la Dream Nation se compose de quatre scènes, chacune dédiée à autant de styles respectifs : la Bass Music Stage, la Trance Stage, la Hard Stage et la Techno Stage et que le tout prend place aux fameux Docks de Paris, dans le nord de la Capitale, salles réputées pour accueillir souvent les événements les plus énervés d’Île-de-France. Parce que les organisateurs voient les choses en grand, il faut s’attendre, dans chaque pièce, à retrouver des configurations artistiques chiadées pour des ambiances uniques, souvent avec des scènes joliment élaborées. Comme si cela ne suffisait pas, les rues et autres coins détentes qui les relient forment un tout ultra-vivant, alimenté par un tas de food-trucks, animations et même attractions de fête foraine. La Dream Nation, c’est un de ces petits villages festif comme on les aime, truffé de friandises.
Mais revenons-en à nos moutons et, plus particulièrement, sur les artistes qui composeront cette cuvée 2019. La Bass Music stage, celle que l’on affectionne tout particulièrement (et ce n’est pas absolument pas subjectif, non, non) ne fera pas dans la dentelle avec quelques pointures de très grosse ampleur : 12th Planet, le boss de la puissante Disciple Round Table, viendra par exemple poser son Dubstep illégal aux côtés de Downlink, Spag Heddy, Phase One ou Megalodon. La Drum & Bass n’est pas en reste avec Delta Heavy ou les monstres de Black Sun Empire.
Mais, surtout, on se doit de souligner l’importance de Riot Ten dans la liste : l’Américain y fera effectivement sa première en France et, honnêtement, c’est le bonhomme que l’on attend le plus à cette scène. Connu pour des sons Trap d’une brutalité extrême, le bonhomme a viré depuis quelque temps maintenant dans un Dubstep RA-VA-GEUR et a pondu des hits comme Rail Breaker. En gros, en live, ça donne des dingueries comme cela.
https://www.facebook.com/edmfranceFR/videos/424305871537918/
Parce que le Hardcore se marie toujours plutôt bien avec la Bass Music, les amateurs de teufs auront un peu de biscuit avec la présence, dans la room dédiée, de Radical Redemption, Partyraiser, N-Vitral ou ce bon vieux Billx. Andy The Core et sa Brutal method devraient également chatouiller les plus solides.
La Trance aura bien heureusement son quart d’heure de gloire (enfin, même plusieurs) avec le légendaire duo Israélien Infected Mushroom. On pourrait s’arrêter là car c’est un bien joli nom, mais Major7, Bliss, Morten Granau ou encore Ritmo iront ponctuer la salle de prestations pimentées, avec une bien bonne dose de Psy-Trance.
Puis, on termine sur le clou du spectacle, celui qui représente le véritable poumon de la nuit parisienne, nous avons nommé… la Techno. Le mythique Luke Slater, juste lui, sera accompagné de Keith Carnal, Johannes Heil, Shifted, Zadig et Electric Rescue pour une entière de frappe atomique bien sombre : là où la Dream Nation fait très fort, c’est que les hostilités débuteront la veille au soir, vendredi 20 septembre, pour l’Opening toujours aux Docks de Paris. Et pour bien ouvrir le festival, quoi de mieux que de s’allier à Possession, soit l’un des collectifs Techno les plus agressifs et réputés de l’Hexagone ?
Pour les plus courageux, sachez également qu’un énorme after est prévu à la Gare des Mines, à Aubervilliers, le dimanche 22 septembre de 7h à 14h avec carrément trois scènes : une Bass Music (DJ Absurd, Background, etc.), une Trance (Alka X, Low Scientist, etc.) et une Techno/Acid (Balagan, EKLPX, etc.). Oui, là, c’est du costaud et seuls les plus déterminés iront en profiter.
Il reste encore des billets disponibles à cette adresse, allant de 42 euros pour la soirée du samedi à 66 euros pour le forfait de trois jours : l’opening et le closing, eux, vous en coûteront respectivement 22 et 13 euros. Vous savez ce qu’il vous reste à faire.
ZADIG | 21.09.19 I DREAM NATION FESTIVAL
[TECHNO STAGE] ▷ ZADIG [FR]SAMEDI 21.09.19 I DREAM NATION FESTIVALBercé par les raves, Zadig est devenu l'un des grands talents de la scène techno française. Redoutable DJ et producteur, dont l'exigence et l'efficacité ne sont plus à prouver, il saura vous envouter avec sa Techno froide, abrasive et hypnotique ! ➡ Event : Dream Nation Festival 2019➡ Tickets : bit.ly/DN19-TICKETSPubliée par DREAM NATION FESTIVAL sur Samedi 27 juillet 2019
Crédit photo Une : Air G
Crédit photos article : Designatic, EDM France