Plus d’un an après son dernier projet, notre cher Lyonnais Pyramid nous revient avec Night Tales, son nouvel EP sorti sur Kitsuné. Même si les sorties de ses morceaux se font plus rares qu’à ses débuts, il ne cesse de diversifier son activité. Désormais à son actif : une bande originale pour le jeu vidéo Pixel Boy ainsi que quelques morceaux produits pour le court métrage Space Cat Hob. En plus de cela, nous avons le plaisir de retrouver ses morceaux utilisés dans Forza Motorsport et pour la publicité du Mondial de l’Automobile (ouais, le mec commence à avoir de la renommée). Mais qu’en est-il de son nouvel EP ?
Le premier morceau, Highway, commence en douceur avec quelques notes de synthés en guise de parfaite introduction, pour ensuite nous asséner par surprise un kick bien puissant dans la face. Cela fait toujours plaisir. La suite du morceau n’est pas sans rappeler l’un des groupes phare de l’électro française, Justice, et ce n’est absolument pas pour nous déplaire. On reconnaît bien entendu la patte de Pyramid qu’il façonne depuis plusieurs années. Notre plus grand regret ? La durée de ce track est bien trop courte et on aimerait que le voyage dure plus longtemps, que l’on nous amène encore plus loin, même si le tout n’en reste pas moins excellent.
On enchaîne ensuite avec Film Noir, en featuring avec Holy Oysters. Déjà sorti sur la compilation Kitsuné New Faces II, il ne s’agit donc que d’une redécouverte. N’étant pas personnellement un grand fan de vocaux sur morceaux électroniques, j’appréhende toujours un peu ce genre de titres. Les craintes ne sont finalement pas fondées : la collaboration marche à merveille. Une frappe tout aussi puissante que dans Highway, accompagnée des sonores Pyramid™ et de la voix langoureuse du chanteur d’Holy Oysters. On appréciera aussi les passages à la guitare, qui sont fortement réussis.
S’en suit alors Omega, morceau que Pyramid a publié quelques jours avant la sortie de Night Tales sur son Soundcloud. On retrouve encore une fois la marque de fabrique de l’artiste : ses synthés. Proche de ce qu’on pouvait entendre dans ses anciens sons (entre autres Scar, de l’EP Life Above The Star). On y décèle quelques inspirations par-ci par-là de Danger, un autre artiste Lyonnais très talentueux. Et c’est bon, très bon.
On finit en douceur avec Night Lights. Un morceau beaucoup plus posé que les précédents qui prend une direction agréable et qui nous repose un peu (on en avait besoin après Omega, oui). Sans pour autant être le track que l’on retiendra de cet EP, elle le clôture correctement.
En somme, Night Tales est un EP franchement réussi, qui se tient beaucoup plus que son prédécesseur The Phoenix (malgré notre amour pour le morceau Astral). Un grand retour, donc : on a hâte d’entendre les prochaine sorties de Pyramid.