L’arrivée, en 2017, du géant Lollapalooza en Hexagone fut clairement l’un des événements majeurs de l’industrie musicale. Outre-atlantique, le festival est considéré comme l’un des plus grands ténors du milieu et, d’ailleurs, son implantation dans les autres régions du monde force le respect. Pour la troisième fois, Paris accueillera la bête de Live Nation avec un line-up jouissif, aussi bien du côté de l’électronique que des autres domaines sonores : est-ce que vous êtes vraiment prêts pour ça ?
Il y a deux ans, le Lollapalooza Paris signait la première de Joyryde dans le pays, le mythique duo Yellow Claw, le prolifique Marshmello ou encore le puissant DJ Snake en closing : l’événement pouvait même se targuer de ramener Red Hot Chilli Peppers ou The Weeknd. Autant dire que l’on a passé un excellent moment et, pourtant, la version 2018 a su mettre la barre encore plus haut. Excision, RL Grime, Diplo, Troyboi, Rezz mais aussi Depeche Mode ou Gorillaz… Ici, on cherche encore les mots pour décrire cette fête de deux jours ultra-marquante. Alors, quid de 2019 ?
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Du côté de la scène deejaying, Live Nation a encore mis les mains dans le cambouis pour nous proposer une programmation aux petits oignons. Le samedi 20 juillet, première partie du festival, c’est un certain Martin Garrix qui viendra poser son EDM branchée en première ligne : on ne présente plus le Néerlandais, qui continue encore de cartonner avec des hits aux milliards d’écoutes. Dans la même lignée, le frenchy Kungs est également convié pour constituer ce qui sera l’électro mainstream de l’événement.
Cette première journée devrait également faire plaisir aux aficionados de Bass Music – nous les premiers – avec quelques têtes sacrément qualitatives : le grand Getter, Kayzo (qui avait réalisé l’after officiel en 2017, à la Clairière, et c’était sans pitié), Alison Wonderland et le très alléchant b2b d’Aazar et… 4B. Ce dernier sort tout juste de sa tournée américaine avec Flosstradamus et devrait donner quelques baffes appréciables.
Photo : Instkt
Le lendemain n’est pas en reste. Pour marquer le coup, c’est carrément Eric Prydz qui s’impose comme headliner, et autant dire qu’un show du Suédois ne se manque sous aucun prétexte. Les frissons sont garantis. Puis s’en vient tout un panel d’énormes noms, du trio ultra-violent NGHTMRE / Slander / Snails (préparez un gilet par-balles) à la géniale Bass House du précieux Habstrakt, sans oublier Svdden Death en b2b avec Must Die! qui, pour le coup, risquent bien de faire stresser les non initiés. On notera également la présence de K?D, qui vient marcher sur les plates-bandes de Rezz, et nos amis de KLYMVX qui régaleront le public de leur Tropical House estivale.
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Bien sûr, on s’attarde majoritairement sur la scène électronique, mais les autres pans musicaux s’avèrent assez extraordinaires, jugez plutôt : Twenty One Pilots, Orelsan, IAM, Jain, Jaden Smith, The Strokes, Migos, Ben Harper, Mo, Romeo Elvis ou encore les tarés de $uicideboy$… Il n’y en a pour tous les goûts, de la Pop au Rap en passant par la Soul : c’est complètement validé.
On aurait certes aimé plus de noms prestigieux du côté de la scène électronique – il faut dire que l’année dernière était exceptionnelle – mais ne soyons pas trop rabat-joie : le spectacle s’annonce une nouvelle fois époustouflant. De plus, gageons que le Lollapalooza, c’est aussi un univers assez dément au sein de l’Hipprodrome de Longchamp, accueillant des scènes et autres mini-stages (coucou la Meow!) de tous les genres, y compris un tas de bars et de foodtrucks affriolants. Bref, vous avez désormais beaucoup trop de bonnes raisons d’y aller : sachez que les places (toujours aussi peu données, en revanche) sont disponibles ici.