Joyryde fait indéniablement partie des figures montantes de la scène électronique des années 2010. Plus qu’une étoile en devenir, l’Anglais est déjà en haut du palmarès de la Bass-House : son style hybride survolté et totalement badass lui ont permis, en quelques tracks emblématiques, d’obtenir les faveurs des plus grands. Skrillex, DJ Snake ou encore Rick Ross, tous seront d’accord pour dire qu’un show du bonhomme est immanquable… et nous les premiers. Le 27 septembre prochain inaugurera donc la première de Joyryde dans un club Parisien, le Trabendo, deux ans après son passage au Lollapalooza Paris et, on ne le répétera jamais assez, la nuit s’annonce bouillante as fuck pour ces quelques très bonnes raisons.
1 – UN STYLE BADASS QUI A BOUSCULÉ L’INDUSTRIE
On peut évidemment applaudir Jauz pour avoir amené la Bass House à un autre niveau ou bien Habstrakt pour être l’un des porte-étendards français du mouvement : Joyryde, lui, a su se façonner une identité sonore réellement à part entière. Les échos sont métalliques, les voix distordues, le rythme alterne entre le Trap sombre et la House suvoltée et on le reconnait d’entre mille : il n’aura pas fallu longtemps pour que John Ford (de son vrai nom) ne perce complètement. Ses plus gros hits comme The Box, Hot Drum, I Ware House ou Agen Wida avec Skrillex résument bien la chose. ON A ENVIE D’Y PERDRE SES JAMBES.
2 – C’est (presque) sa première en france
Les venues de Joyryde en Europe se font rares. Très, très rares. En France, nous avons déjà eu la grande chance de voir le producteur lors du Lollapalooza Paris 2017, au beau milieu d’un line-up qui bottait des culs. Pour avoir personnellement assisté à son set, nous vous confirmons qu’une prestation de Joyryde envoie valser la plupart du crowd avec une énergie démentielle et un style très personnel qui fait vraiment, vraiment mouche. Forcément, lorsque l’on a appris son arrivée prochaine à Paris dans le très sympathique club du Trabendo, nos pupilles se sont automatiquement dilatées comme un chat apercevrait au loin une excellente pâtée WHISKAS® Trio Crunchy Treats saveur volaille. Comprenez par là qu’un set de Joyryde à Paname, c’est exceptionnel et il est dans l’intérêt commun de se jeter dessus quand on aime la musique électronique.
https://www.facebook.com/edmfranceFR/videos/1503889106297412/
3 – le mec ramène des lamborghini sur scène
En plus de s’être modelé des sonorités bien à lui, Joyryde a toujours eu un délire très prononcé sur l’automobile. Bien sûr, son pseudonyme lui-même est assez équivoque et les plus curieux auront remarqué que la plupart de ses pochettes arborent de jolies cylindrées : s’il voudrait certainement que l’on écoute ses morceaux à fond sur l’autoroute ou bien à bas régime dans des rues malfamées, clope au bec, difficile d’opérer la chose en concert. Pas pour Joyryde. Lors de l’un de ses derniers shows aux USA, le type a ni plus ni moins ramené que deux Lamborghini Countach sur stage dans une scénographie et une mise en scène à tomber par terre. Bon, on doute qu’il puisse réitérer l’exploit au Trabendo, mais sait-on jamais.
https://www.facebook.com/edmfranceFR/videos/3153851794655649/?v=3153851794655649
4 – IL EST ACCOMPAGNÉ DE LA FINE FLEUR DU MILIEU
Certes, Joyryde est le genre d’artiste à faire péter le sold out sur son simple nom comme argument marketing. Fort heureusement, le 27 septembre , il ne sera pas tout seul et le Trabendo accueillera en plus quelques bonnes pointures du milieu Bass Music. On peut commencer, par exemple, par Basstrick : le français a le vent en poupe ces derniers temps et après avoir bousculé Paris lors de la Animalz, il viendra poser son Trap ultra-vénère au fameux club de la Villette (et Dieu sait que l’on en a besoin) teintée de House et Dubstep électrique. Et puis bon, le Tourangeaux a aussi pondu l’un des plus gros hits du moment, Drop It, carrément en collab’ avec Slander.
https://www.facebook.com/BASSTRICK/videos/2376540459298084/
Il y a aussi Axel Boy, largement reconnu pour ses featurings avec des gars comme Jauz ou ses nombreuses signatures sur Circus, qui vient ajouter une plus value considérable à la programmation. Les passages de l’Anglais se font, eux aussi, très précieux dans les environs et il serait fort dommage de passer à côté. Mention spéciale à la UK Bass acérée de Hot Goods et la House bien dirty de Tom Prads, qui viendront tout deux compléter le line-up de façon charmante.
5 – PARCE QUE c’est LA NOUVELLE SOIRÉE COMPOSITE ET QUE L’ON SE DOIT DE SUPPORTER LE PROJET
Nous vous en avions déjà parlé auparavant mais CompOsite, c’est le nouveau mouvementé entamé par les créateurs de la fameuse soirée drum & bass Get In Step et l’on est forcément obligé de supporter leur projet. Désormais sous le giron de la société de production Ohlala Productions, CompOsite se voit franchir une nouvelle marche avec cette édition qui passera du traditionnel Petit Bain au chouette Trabendo. D’ailleurs, on notera que ces organisateurs ont récemment ramené Jauz au mythique Rex Club – un autre fait de guerre assez branché – en plus d’un tas d’artistes quali’ comme Holy Goof, Flava D ou My Nu Leng. L’initiative du courant Bass House est bonne et mérite des encouragements, d’autant plus dans un secteur parisien ou la Bass Music s’effrite au profit d’une Techno qui n’est pas prête de laisser sa place.
Crédit photo : Wozniak