Qu’est ce qu’on l’attendait, ce Dillon Francis… Fraîchement arrivé d’Espagne après sa descente à Ibiza, l’un des meilleurs potes de DJ Snake n’a pas fait dans la dentelle et n’a eu besoin que d’une heure pour pulvériser le festival Electrobeach. Une démonstration de force, que ce soit dans la forme technique ou artistique, signant ici le meilleur set du week-end.
Dès l’entrée en coulisse, une fière impression dans son visage nous indiquait que les festivaliers allaient prendre très, très cher. Motivé à souhait, nous avons eu la bonne idée de nous positionner en fosse, histoire de vivre la « chose » de très près. A ce moment là, silence total dans les jardins du Lydia : tout le monde restait figé avant l’ouverture jusqu’au moment où, une bassline d’une puissance monstrueuse pointa son nez sur le festival. Une pure dinguerie orchestrée grâce à Need You (produit avec NGHTMRE) qui a complètement détruit la zone où nous étions :
Ce moment où Dillon Francis a passé « Need You », on s’en souvient
Pardon d’avance pour la stabilité, la scène était assez musclée.
#EMF2016Publié par EDM France sur lundi 18 juillet 2016
Tout au long du set, un Dillon dopé aux basses nous a complètement fait partir en live avec ses performances comme Get Low, Propaganda ou son tout dernier Candy avec GTA… Tellement lourd ! Fort heureusement, l’américain n’a pas hésité à sortir de toute cette violente trap music pour nous lâcher un peu de pop, avec quelques passages a cappella de Beyoncé avec Single Ladies, Omen de Disclosure ou encore la célèbre One Dance de Drake.
Pour clore ce magnifique moment, Dillon a intelligemment proposé un titre plus calme nous permettant de faire redescendre la pression, un très bon remix ID de Coming Over décoré par une tonne d’artifices avant de profiter du dernier drop en adressant à la foule un « One more time I need see everybody turn it up right now » pour remettre la sauce et tout défoncer, une dernière fois. Un véritable carnage.
Dillon Francis a envoyé du lourd lors de l’Electrobeach Festival 2016…
Publié par EDM France sur lundi 18 juillet 2016
Complètement monstrueux, le set parsemé de buildups surpuissants a laissé un sentiment de manque après son départ: il faut dire que Dillon nous a vraiment bien plu. Même son petit commentaire anodin en salle d’interview agrémenté d’un « Fuck DJ Snake », amical et toujours plein de second degré, nous a bien fait rire. Une tête d’affiche qui a la pêche et qui ne se prend pas au sérieux, qui a défini la quasi-perfection de ce samedi soir.
Thanks Francis !