Cette année fut celle du record : trois jours complets avec près de 98 000 festivaliers qui ont voulu vivre ces quatre jours intenses de voyage ! Avec plus de cinquante cinq artistes d’univers parfois complètement différents, le Cabaret vert a su encore une fois tenir sa réputation. Alors, forcément, on est déjà un peu nostalgique et l’on aime bien revenir sur nos souvenirs : petit récapitulatif.
JOUR 1
Jeudi 24 Août, 17h. Départ en douceur avec, pour démarrer, des artistes locaux (tel que Grindi Manberg) qui nous amènent vers une Électro-Pop ambiante en attendant la plus grosse escale de ce premier jour : London Grammar, se produisant sur la scène Zanzibar. Un show tout en douceur accompagné par un délicieux coucher de soleil et la voix envoûtante et à la fois perçante de la belle Hannah Reid. 22h : petit tour vers d’autres horizons avec la scène Les Illuminations avec du bon Reggae-Dub, histoire de se réveiller !
Et qui de mieux que Chronixx, un excellent Reggaeman Jamaïcain, pour nous secouer ? Un garçon qui a su s’entourer à la perfection puisqu’il a déjà bossé avec le rappeur Joey Badass (venu en 2014), Damian Jr Gong Marley (venu en 2016) mais également Major Lazer (venu en 2013) ! Une organisation faisant en sorte que l’ambiance progresse crescendo. C’est alors au tour de Cypress Hill, à nouveau sur la scène Zanzibar. Du Hip-Hop legend qui nous vient tout droit des États-Unis pour le groupe qui fait aimer le Rap aux fans de Métal avec son classique Insane In The Brain. C’est la première claque en ce début de festival.
Crédit photo : DarkRoom
La faim se fait sentir et ce n’est pas ici qu’elle va durer : direction la fameuse croûte Ardennaise pour l’un et les pâtes aux maroilles pour l’autre. Il n’y a pas à dire mais pour l’instant, au Cabaret Vert, la musique et la nourriture sont bonnes.
23h50, scène Les Illuminations : c’est l’heure du renommé Cashmere Cat, DJ et producteur qui nous vient de Norvège et aux productions qualitatives. Le jeune DJ nous aura alors fait naviguer à fond dans les sphères électroniques, Hip-Hop, Future Bass et R&B.
Grosse attente également en ce premier jour pour le jeune Flume. Ayant réussi à se frayer un chemin parmi toute la foule déjà présente vingt minutes auparavant, on se retrouve assez près de la scène. Un stage qui est caché par un énorme et joli rideau représentant la fleur bien caractéristique du dernier album de l’Australien. Un rideau d’ailleurs lâché à la seconde où la première mélodie se fit entendre. Un peu plus d’une heure de concert ayant compris ses célèbres Never Be Like You et You and Me avec, pour finir son set, une explosion de gros confettis nous faisant retomber en enfance. On est clairement reparti avec des étoiles pleins les yeux. Conclusion : deuxième grosse claque en cette première journée.
Crédit photo : DarkRoom
JOUR 2
Ouverture du festival à 14h : on démarre par une petite balade au rythme des concerts du côté de l’iDéal, mais aussi du côté du Cinéma qui, durant les quatre jours, propose des films et courts-métrages de quelques minutes sur deux écrans différents, dans une ambiance tamisée et bien à l’abri des mouvements. Idéal pour ceux ayant envie de se couper quelque instants du bruit intempestif !
En ce deuxième jour, c’est Jain, à 20h50 sur la scène Zanzibar, qui est attendue. Une ambiance à couper le souffle : elle fait danser la foule, le contact avec le public est ininterrompu et l’on n’a pas envie que ça s’arrête. Un concert qui est passé trop rapidement !
Crédit photo : DarkRoom
22h30, scène Zanzibar : nous sommes à nouveau ici pour accueillir le mythique groupe Korn. On ne vous apprend rien : il s’agit de bon gros Néo-Métal qui retourne l’estomac et qui déchire les tympans. N’étant pas notre style de prédilection, nous allons nous balader du côté de la scène des Illuminations, occupée depuis peu par Denzel Curry. Style totalement différent, le très talentueux rappeur Américain est au top et met l’ambiance à travers son public : il ne tient pas en place sur scène et bouge absolument partout. On ne s’ennuie pas, et ça fait du bien. La soirée se termine par de l’Électro Franco-Belge des frères Soulwax sur la scène Zanzibar et Carpenter Brut sur les Illuminations.
Vous avez raté le flow sec et incisif de Denzel Curry ? Session de rattrapage par ici 👉 bit.ly/DenzelCV
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Publié par Le Cabaret Vert sur lundi 4 septembre 2017
JOUR 3
Ouverture également à 14h mais la programmation semble intéressante plutôt sur le soir, à partir de 20h : on préfère donc y arriver pour cette heure-ci ! On arrive en passant devant la scène des Illuminations, qui accueille jusque 21h10 Fishbach, une artiste Pop du pays étant donné ses origines Ardennaises. On décide de continuer notre chemin en passant quelques minutes par le Temps des Cerises. Le lieu ayant été réagencé et bénéficié d’un parquet pour cette édition, nous avons souhaité y jeter un œil, notamment pour leurs bars proposant des bières de véritables brasseries. On respire, les décorations sont à la hauteur et c’est, au final, bien mieux que les autres années.
Crédit photo : DarkRoom
Début des festivités avec, tout d’abord, Franz Ferdinand sur la scène Zanzibar avec un show d’1h10. Du début à la fin, on ne s’ennuie pas, surtout avec son fameux titre Take Me Out. On commence à avoir un petit creux : direction les stands pour une poutine à la section The Mother Road qui a remporté cette année le prix du meilleur stand de restauration, élu par les festivaliers via l’application du Cabaret Vert. Un plat tout droit venu du Québec et qui a su nous séduire nous et des centaines de festivaliers.
On prend alors des forces pour se préparer à l’un des sets les plus attendus : celui de Justice ! Ils commencent leur show pour 23h20 jusque 00h35. On arrive trente minutes avant le début pour avoir de bonnes places, avant de se faire envahir par une vague de fêtards incessante. On décide de sortir et de s’éloigner afin de mieux profiter du concert et ce fut sans doute la meilleure décision : on ne tient pas en place ! Il n’y a pas à dire : Justice met le feu progressivement. La meilleure claque jusqu’à présent, de tout l’événement.
Crédit photo : DarkRoom
JOUR 4
Dernier jour : l’ambiance est plutôt calme. En ces dernières heures, nous décidons de chiller dans la pelouse, devant la scène Zanzibar, et d’écouter la musique sans savoir qui en est à l’origine. Puis, parfois, on s’ouvre, tend curieusement un peu plus les yeux et les oreilles, ce qui a été notre cas avec Kate Tempest ! Une vraie petite boule d’énergie qui transpire l’Angleterre avec son Rap intense et parlé, des instru’ bien brutes et des textes qui réveillent les consciences (mais qui peuvent toutefois devenir redondants, car elle parle plus qu’elle ne chante). Les artistes attendus en ce jour et qui en plus de cas clôturent cette édition sont Catherine Ringer et Petit Biscuit !
Crédit photo : DarkRoom
Quelques heures se passent et la faim du soir commence à se faire sentir (pour ce dimanche, ça sera Falafel). Vers 20h10, le début du concert de Madame Ringer s’annonce. Une entrée plutôt intrigante mais, en quelques minutes, elle a su s’imposer et nous prouver qu’un âge n’est vraiment qu’un chiffre. Finissant exactement à l’heure à laquelle Petit Biscuit démarre, on préfère partir peu avant pour être bien placé devant le stage. Nous n’étions malheureusement pas les seuls à se faire cette réflexion, le lieu étant déjà bien bondé.
Crédit photo : DarkRoom
On est impatient et dès le commencement du spectacle, le Français nous envoûte dès les premières secondes avec tous ses sons terriblement envoûtants. Un très bon choix pour clôturer cette édition ! Trois musiques passées et il nous fait son si charmant titre Sunset Love, histoire de bien bader sur cette fin d’été qui s’achève en même temps que cette édition 2017.
CONCLUSION
Cette édition aura été pour nous une très grosse et agréable claque et nous ne pouvons alors que vous conseiller de venir mettre les pieds dans les Ardennes pour la prochaine édition 2018, qui se déroulera les 23, 24, 25 et 26 Août. Si vous êtes un peu dégoûtés de ne pas être venus cette année, vous pouvez retrouver la plupart des gros concerts de la scène Zanzibar sur le site ARTECONCERT ! Et puis, peut-être, à l’année prochaine…