Qu’il est difficile de résister à une soirée… Quand il s’agit alors d’un weekend aussi complet que celui du Summer Sound, on ne peut que sauter sur l’occasion. Petit récap’ de ces quelques jours chargés en décibels (et autres acouphènes) !
Le vendredi, c’est spaghettis. Ou plutôt la deuxième journée du Summer Sound ! Le temps ne se prête pas au rendez-vous mais la chaleur nous permet de rester en T-shirt sans problème. Les portes rouvrent à 18h pour laisser place à une foule compacte, prête à en découdre avec le site de la Corderie Royale. En même temps, quand on voit qu’un Afrojack ou un Madeon se déplace à Rochefort, on comprend que le voisin nous sert plus que d’habitude…
On ne présente plus Felix Jaehn, l’Allemand qui vous rendra addict à la Tropical House ou encore Lumberjack, le duo français composé de Jim Zerga et Chris Vallée, venu délivrer un set si caractéristique. Un après-midi qui aura commencé en douceur et aura préparé tout ce beau monde à une suite bien plus mouvementée.
Madeon, ça vous dit quelque chose, non ? Du haut de ses 23 ans, le petit roi Français de l’électro est venu poser ses valises à Rochefort le temps d’une soirée. Casquette vissée sur le crâne et t-shirt psychédélique, ce sont plus d’une heure et demie de pop et de classiques comme Cut The Kid ou encore You’re On qui sont venus faire résonner les corps des fêtards. Un set emprunt de douceur dans une atmosphère conviviale pour notre première fois face au DJ et producteur Nantais. On notera également le passage de morceaux franchement pêchus, à l’instar de Front To Back de Buku ou Pursuit de Gesaffelstein. Une excellente prestation !
Après un passage remarqué à l’Electrobeach Festival, Afrojack est rentré à nouveau dans la danse pour enflammer le dancefloor du Summer Sound. Un set puissant, baigné par des classiques dont toutes les générations se régalent. La transition en milieu de show est efficace pour attaquer la partie violente du spectacle : la Bass Music est à l’honneur, même si le public n’est pas forcément adepte du genre.Un régal pour certains et une galère pour d’autres qui ont dû subir les mouvements de foules et quelques pogos localisés. En tout cas, nous, on a adoré. C’est donc sur une note fort épicée que se termine cette journée. Les yeux pleins d’étoiles et les cheveux pleins de confettis, on retourne se coucher pour assumer un lendemain des plus caliente…
Le samedi, c’est raviolis. Il pleut toute la journée, mais heureusement pour les festivaliers (les organisateurs ont-ils prié ?), les gouttes s’estompent progressivement. De nouveau, une journée chargée nous attend avec au programme Vicetone, Don Diablo, Martin Solveig ou encore Dillon Francis. Une journée franchement excitante !
Petite mise en jambe avec Anzo Weiseil, Louder et E. de Rastagnac. C’est bien là l’une des forces du Summer Sound : savoir mettre en avant des figures moins emblématiques de la scène électro, mais au talent certain et à l’avenir prometteur. Les afters dans la Poudrière, située à une quinzaine de minutes à pieds du site festivalier, en sont de bons exemples avec des artistes que l’on n’aurait pas forcément vu en festival. Les muscles tirent de la veille, mais on survivra jusqu’à Dillon !
Début des hostilités avec Vicetone, le duo Néerlandais envoie lourdeur sur lourdeur pour régaler un public bien plus chaud que la veille et, surtout, beaucoup plus dense, comme en atteste le camping sur-bondé. S’en suit un Don Diablo qui a su jouer dans la continuité de son show de l’EMF et qui était originellement programmé plus tard : un petit switch a été opéré entre ce dernier et Martin Solveig. C’est donc un homme plein d’énergie et de visuels pétillants qui s’est imposé à nous.
Martin Solveig, quant à lui, s’est vu revêtir sa casquette blanche (qu’il portait d’ailleurs à l’EMF) et nous a délivré un set très similaire : des classiques comme +1 ou Hello pour enchaîner sur du MHD (!) et finir avec l’extrêmement puissant remix Trap d’Intoxicated, de Salva. Un générateur de mosh pit.
Le meilleur pour la fin ? Léger B2B entre Dillon Francis et Martin Solveig afin de parfaire cette fin de soirée. Des Gerald un peu partout dans la foule, des visuels toujours aussi drôles et surtout une énergie réellement communicative. Malgré cela, la foule n’a pas hésité à partir, laissant la place beaucoup moins remplie qu’avant. Qu’importe, ça laisse plus de place pour les pogos… du moins seulement si le DJ américain s’était illustré dans plus de violence !
On connait Dillon Francis pour ses sets Bass Music explosifs, piochant dans le Trap et le Dubstep le plus bouillant. Seulement, il s’est ici principalement axé autour d’un Moombahton salvateur (connu pour être l’un de ses grands dadas) et EDM, en dépit de ce que l’on pouvait vraiment attendre de lui. Un set un poil décevant même si, il faut bien l’avouer, il s’avérait loin d’être mauvais.
Il est donc 2h du matin quand les dernières notes du set de Dillon retentissent. Encore un an à attendre pour revenir à Rochefort : c’est donc les baskets usées et le corps lessivé que nous retournons chez nous. Le lundi était complexe mais les vidéos et photos que nous avons pu prendre valent bien plus qu’une PLS astrale de lendemain de soirée. À l’année prochaine !