Ce n’est plus un secret pour personne : Malaa est sur une montée incontestable. Véritable headliner de festival, le membre brillant du Pardon My French enchaîne les révélations jusqu’à voler quasiment la vedette à son compère Tchami, avec qui il se produira pourtant en b2b pour la tournée No Redemption… Avec Bling Bling, le producteur masqué prouve, une fois de plus, son skill impressionnant de production.
Jamais une cagoule n’aura paru aussi personnelle. En réalité, Malaa a tout compris : il intègre un aspect mystérieux ultra-badass, des tracks à la finition léchée et des prestations monstrueuses, portées par les fers de lance de l’industrie française. Ici, Bling Bling résume plutôt bien sa vision artistique : une House sombre à la structure buil-up/drop moderne et aux mélodies merveilleusement affinées.
Des sonorités rebondissantes, distordues et, au premier abord, vraiment intrigantes : pourtant, la musique prend aux tripes et rassemble bien tous les éléments classiques de Malaa, de la bassline funky aux voix masculines en passant par les nombreux effets minimes qui viennent approfondir le tout dans un groove taillé sur mesure.
Et c’est justement là que Malaa frappe fort car, avec Bling Bling, le frenchy parvient à conserver l’entièreté de son âme musicale tout en parvenant à proposer des drops novateurs. Un artiste qui arrive à se réinventer, donc, et qui continue de gagner pleinement notre confiance.