Les amateurs du monde nocturne le connaissent bien, et pour cause : il s’agit de l’un des événements les plus quali’ d’Île-de-France. Avec près d’une quinzaine de milliers de personnes pour quatre salles et un univers central féérique, le Dream Nation compte bien raviver la flamme aux Docks d’Aubervilliers… On fait le point sur ce 22 septembre.
En tant qu’after officiel de la célèbre Techno Parade, la fête a toujours disposé d’une renommée certaine. Pourtant, l’ambiance entre les deux événements diffèrent grandement et Dieu sait qu’à la rédaction, notre cœur balance indéfiniment vers la Dream Nation. Plus pointue, plus ordonnée et plus idyllique : le festival entend bien sustenter un public ultra-large venu de tous les horizons musicaux. Pour 2018, la formule sonore est la même que depuis des années : quatre salles pour quatre ambiances différentes découlant de quatre genres distincts.
La première scène, si tant est qu’il y ait un ordre prédéfini, concerne la Bass Music. Voguant entre le Dubstep sauvage et la Drum & Bass salvatrice, toujours avec ses pointes de Trap bien senties, celle-ci accueillera quelques surprises, à commencer par Back2Black, le nouveau projet en b2b de SKiSM et Trampa, ou des légendes comme Rusko et Modestep. On se souvient encore du set d’Eptic, ou de cette architecture impressionnante tout droite sortie Star Gate.
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La deuxième concerne le Hard avec toute une pléthore de DJ’s aux échos sauvages, conçue spécialement pour ceux qui aiment taper du pied. Angerfist, Vandal, Mad Dog : la couleur rouge qui est attribuée à la salle va de paire avec l’esprit sanguinolent – mais néanmoins jouissif – des différents artistes.
Vient ensuite la Trance Stage, toujours très attendue en raison de ses vertus absolument épileptiques. Lasers, visuels psyché et autres Vini Vici ou Mandragora s’ajoutent à un line-up déjà bien épicé. Définitivement l’une des rooms les plus cotées du festivals.
Enfin, la quatrième et dernière ambiance s’inscrit sous le signe de la Techno. Ici, pas besoin de préciser que le genre est largement dominant dans tout Paris et se plaît donc à ramener des pointures comme Paula Temple, LSD ou Shlomo. C’est d’autant plus propre que chaque stage disposera de sa propre configuration scénique, adaptée à chaque mentalité et fréquentation.
Afin de relier ses différents poumons, la Dream Nation usera des rues et places présentes pour former une véritable artère, festive et illuminée. Au programme : food trucks dans tous les sens, manège digne d’un parc d’attraction et des activités artistiques pour souffler entre deux pogos. La cerise sur le gâteau réside définitivement en l’installation de casiers (et, on l’espère, d’une meilleure organisation globale) afin d’éviter le terrible problème des files d’attente de l’année dernière.
Bien que le coeur de la Dream Nation se situe en samedi 22 septembre, il faut savoir que les organisateurs ne s’arrêtent pas là avec, comme les années précédentes, la présence d’un before et d’un after. Par before, entendez par là une véritable soirée le vendredi 21, sous le signe de la Trance énervée de Mandragora ou Bonnie & Clyde, au Petit Bain. Enfin, la fête se conclura à partir du dimanche, de 7h du matin à 22h le soir, pour se poser convenablement sous la Techno de LaPlage du Glazart. Un week-end piquant à souhait : prenez votre lundi.
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