Crédit photo : Theau Herbin / EDM France
Aah Montpellier, la tapenade, le soleil et la chaleur ! Quoi de mieux que de traîner ses petits pieds de Parisien dans le sud pour en plus profiter d’un festival ?
On vous présente la I Love Techno (ILT par la suite), berceau de nombreuses folies. Domiciliée au parc des expositions, cet immanquable 2017 était pour notre part notre première édition !
Retour sur une soirée qui nous aura autant chauffé que refroidi (on parle bien de température hein).
Il est de ces artistes dont on ne souhaite en rater aucune miette, 21h : Ni une ni deux, nous nous dirigeons de notre appartement à l’arrêt du tram le plus proche,
direction ce fameux parc. Ni un, ni deux, ce seront 4 trams qui nous passeront devant sans pouvoir en introduire un orteil, c’est qu’on aurait presque
peur de rater The Blaze. Début de ces derniers 21h45, arrivée à la ILT 22H15, bon ça commence pas super bien, on essaie tant bien que mal de s’avancer pour arriver le plus vite possible à l’intérieur sans savoir que nous allions nous confronter à une file d’attente aussi compacte que longue.
Tels des furets, nous nous engageons dans cette horde de fêtards, prête à en découdre avec les différentes têtes d’affiche de la soirée. De Jeff Mills à Zomboy, ce sont pas moins de 4 salles et 11 heures de musiques, qui seront présentées devant les 25000 danseurs, rien que ça.
Il nous aura fallu 30min pour réussir à rentrer, tout en grattant une place par ci, par là. Les moins pressés ou les plus enclins à vouloir finir la dernière goutte de leur dernière bière auront pris 45min, de quoi se chauffer en ces temps vraiment glaciaux.
Crédit photo : Theau Herbin / EDM France
Petit bon point : Le vestiaire, bien géré et surtout organisé. Marre de prendre le ticket en photo pour ne pas le perdre, cette fois ce sont des bracelets qui seront attachés au poignet des festivaliers, beaucoup moins de chances de le perdre. Très bon point !
On passe l’entrée, première stage, pas grand monde. Pour être honnête, cette stage était un peu le lieu de passage, peu de personnes restaient si ce n’est pour commander au bar. Niveau nourriture ou boisson on était servi, il y avait clairement de quoi se sustenter et bien des spots pour s’abreuvoir ( points d’eau notamment ). On notera aussi la diversité des plats qui ne s’étaient pas limités à des hot-dogs, on pouvait aller faire un tour des burgers qui étaient franchement délicieux.
On va pas vous le cacher on a raté The Blaze, sacrilège, on se rattrapera aux Eurockéennes ! On se dirige directement vers la blue stage où Ecraze & Graphyt finissent le taff pour laisser place à Dimension, jeune Anglais venu nous montrer ce que sa d&b avait dans le bide, un vrai régal.
Crédit photo : Theau Herbin / EDM France
La blue stage justement, un chouia petite, on s’attendait vraiment à une plus grande scène, en témoignera notre extase devant la red stage qui était diablement spectaculaire. On chauffe doucement nos gambettes sur cette drum and bass des plus électriques pour se préparer à la tornade Américaine.
Il est 00h30 lorsque résonnent les premières notes du set d’Herobust, on se prépare à du sale et c’est parti pour 1h de set. On ne sait pas si l’ambiance s’y prêtait moins ou si les rafales de vent nous avaient tués mais le live d’Herobust était clairement moins puissant qu’à la Animalz. On se rappelle de cette dernière comme hier, une prestance des plus étonnantes, un visuel à vous faire délirer, une ambiance bien trop survoltée et vous aviez le cocktail parfait pour vous enjailler.
Crédit photo : Theau Herbin / EDM France
On sera donc un peu déçu de ce set malgré les quelques moments de folie qui ont su s’emparer de notre corps pour ne plus en avoir le contrôle. Un must have dans sa panoplie de set à avoir vus mais légèrement en deçà de la Animalz.
Crédit photo : Theau Herbin / EDM France
1h30, arrivée de Zomboy avec les visus de Herobust, ça nous a bien fait rire et ça s’est effacé 2min après, rien de grave, laissons nous nous emporter. Oui mais non, il s’avère que les portes ouvertes sur les côtés nous glaçaient mais ont bien été utiles lorsqu’on s’est pris un petit coup de gaz lacrymo. Un petit groupe, « s’amusait » si on peut dire s’amuser à gazer des personnes pour leur voler leurs affaires, c’est la croix rouge qui était débordée. Petite récupération en dehors de la blue room et retour sur cette dernière, on ne rate pas Zomboy non mais !
Impressionnant, comme à chaque fois, une énergie débordante, des headbangs à en perdre son cou et un léger mix trap / dubstep pour parfaire le tout.
On a bien transpiré, merci !
Crédit photo : Theau Herbin / EDM France
On aura tout aussi apprécié ses classiques qui passent toujours comme une lettre à la poste. 2h45 du matin, fin du set de Zomboy, l’occasion rêvée pour se réchauffer et aller s’en mettre plein les mirettes à la red stage ! Pour les fans d’aqua c’était l’endroit parfait, très difficilement respirable pour ainsi dire sauf pour les non fumeurs. Quelques jets de mégots à travers la foule ( RIP mon sweat, encore un petit ange parti trop tôt ) et une ambiance des plus survoltée, la folie !
Crédit photo : Theau Herbin / EDM France
La chaleur nous étouffe mais pas grave on a trop souffert du vent pour ne pas apprécier cette bouffée de chaleur. On se faufile un peu à travers toutes les scènes pour voir ce qu’il se passe tout en attendant THE Jeff Mills. Son passage de qualité aura fini de nous achever en cette soirée du 16 décembre qui nous aura vraiment marquée ! On sort donc de la ILT tout en réussissant à choper l’un des 5 Uber qui traînait lors de cet évènement, ce bonheur est indescriptible, croyez nous. Le sud, des artistes à nous faire faire 1000km pour les voir une seule heure, et une bonne compotée d’amis, rien de mieux pour vous faire apprécier cette soirée. Il n’auront juste pas eu de chance sur la température et les aléas dont les coups de gaz lacrymo sans qui nous aurions été pleinement satisfait !
Crédit photo : Theau Herbin / EDM France
Pour sûr, on se reverra là bas l’année prochaine sous le soleil !
PS : Bon réveillon <3